J’adore les enfants… surtout quand ils sont sous 3 mètres de terre
C'est le printemps, et tout bourgeonne.
Les
corps s'exposent, les attitudes se lassivent (j'invente tous les
néologismes que je veux, je suis chez moi), les week end se pelousent
et se terrassent, bientot ils laceront.
Les gens font prendre le
soleil à leurs plantes... et à leurs marmots... sous toutes les
formes: du proto-humain modèle pilote de course (bientot les pousettes
ne se vendront plus que chez des concessionnaires spécialisés) qui
braille parce qu'il a trop chaud, trop froid, trop de soleil, pas assez
etc..., en passant par le morveux hominidé qui se tient debout
oh-qu'il-est-trop-meugnon-oui-crie-encore-pour montrer-à-maman-comment-que-tu-cries-bien,
sans oublier le pire de tous, le sapiens en développepement qui a fini
par intellectualiser les concepts du caprice et de la lacheté parentale
face à "la plus belle chose qui puisse arriver dans la vie d'un
homme".
Non mais franchement, j'aime les enfants.
Enfin les miens.
Enfin, quand j'en aurais.
Enfin si j'en ai un jour.