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Is there anybody in there?
Alors que ce blog tient chaque jour un peu plus de Liz Taylor que de Paris Hilton, des gens continuent d'y venir, mystère que je ne m'explique toujours pas.
Michel Chevalet, viens à mon secours!
Michel!!!!!!
Erratum: On me signale que Liz Taylor n'est pas morte... Allé, c'est bon Michel, casse toi...
A tous ceux qui se posent encore cette question idiote, la réponse au mythe :
Quand vous fermez les yeux, que vous faites un vœu, dieu, c est celui qui s 'en fout.
Pour n’importe qui de normal, soit
qqun qui a loué le ciel (ou le démon c est selon ses accointances personnelles)
d’arrêter la science au pire en fin de lycée, ce que je fais au quotidien tient
plus de la torture que d’une activité professionnelle normale. Parmi ceux qui
ne se sont toujours pas enfuis, une bonne partie trouve qu’à mon âge, je
devrais commencer à me trouver un vrai travail, que les enfantillages, c’est
bien beau, mais que tout de même, j’ai passé l’âge justement.
Tous ces gens là sont au mieux des
ignorants, au pire des jaloux. Car oui ils ne savent pas….houlà non, ils n’ont
même aucune idée…. Ils ne savent pas…. « Ils ne savent pas
quoi ? » seriez vous tenté de demander, prouvant par la même votre
propre ignorance.
Ils ne savent pas tout ce qu’apporte au quotidien une connaissance poussée des sciences, n’ont aucune idée des avantages et bénéfices multiples qui en découle.
Tout
d’abord, et c’est pas rien- oui Jules Edouard, c’est même proprement
hallucinant- la science est un filtre à cons. Si si je vous jure, un vrai, qui
marche et tout et tout. Certes, il n filtre pas tous les cons, mais lequel peut
s’en targuer ? En soirée mondaine, lorsqu’on vous demande par pure
politesse votre activité, la science est un véritable révélateur de pensées.
C’est tellement peu commun et déconcertant visiblement que leurs pensées se
matérialisent immédiatement sur leur visage. Le seul problème, et de taille,
est que la science ne filtre pas les cons de la science et qu’il sont légions...
Mais ceci
n’est qu’un avantage mineur de la science dans notre société. Car faire de la
science, c’est avoir une faculté inégalée pour casser toute poésie (« ben
non, les bulles du coca, c’est pas magique, c est juste un gaz dissous qui sous
l’effet de la baisse de pression à l’ouverture ressort au niveau de sites de
nucléation »), briser qq doux rêves (« tu sais ton champagne mamie,
s’il fait des bulles, c’est pas qu’il est de qualité, c’est juste que je verre
est sale, enfin, moi je dis ca, je dis rien ») etc…. enfin d’une façon ou
d’une autre passer à côté de la plaque (« l’arc en ciel là bas ? ben
c est rien d’autre que le fruit de la diffraction de la lumière dans des
gouttes d’eau »).
Heureusement,
de temps en temps, la science ca aide vraiment. Il y a peu, au labo, on était
en panne de feu et en fin de journée (comprendre y’a plus personne et tu peux
te toucher pour trouver un briquet). Deux beaux et fiers bestiaux, mon voisin
de bureau et moi-même donc, cumulant à eux deux à peu près 20 années d’étude,
les fleurons des systèmes éducatifs de leurs pays respectifs… à la recherche
d’un briquet. Jusqu’ici, rien de bien transcendant me direz vous, et vous aurez
raison… attendez la suite. Après avoir cogité, équationné, ouvert de nombreux
livres, froissé des ramettes de feuilles et recouverts des tableaux et des
tableaux de systèmes non linéaires et pour la plupart implicites afin de
résoudre ce problème fort problématique, une conclusion s’est imposée,
évidente, flagrante : il n’y avait pas de briquet disponible dans le labo.
C’est là que la science entre vraiment en jeu, c’est là que la différence avec
le gens lambda apparait. Sous nos yeux avisés, un allume chalumeau. Nos regards
se croisent. La même idée folle nous a traversé l’esprit, Newton serait fier de
nous. Mais oui, c’est bien sur, on doit pouvoir allumer une clope avec une
allume chalumeau. En guise d allume chalumeau, on a en fait un bidule avec deux
pierres à étincelles à frotter l’une contre l’autre. Ceux qui ont déjà essayé
d’allumer une clope à l’étincelle comprendront aisément….pour les autres, il
suffit d’imaginer 2 couillons, 20 ans d’étude a eux d’eux, essayer de mettre
une clope dans une gerbe d’étincelles, et penser vraiment que ca peut marcher,
tirer dessus tout en essayant de pas se prendre la gerbe d’étincelle dans la
gueule. Et vous savez quoi, chose incroyyyaaaable : ca n’a pas marché……
Mais la science n’a pas dit son dernier mot. La science a regardé Mac Gyver
quand elle était petite, elle sait qu’il est possible de faire une machine a
laver avec 2 trombones, une soupe minute poulet/curry et 4 pages de papier
Canson. Alors la science n abandonne pas, la science fouille, cherche. Et là,
un nouvel éclair de génie traverse nos 2 couillons : une bouteille
d’acétone leur fait de l’œil, posée nonchalamment au milieu d’autres bidules.
Mais oui, la voilà la réponse. De suite, un protocole expérimental se met en
place, une démarche analytique et systémique est développée, un système
d’équations complexes et d’incertitude quadratique associée est formulé :
asperger un support, utiliser la grande volatilité de l’acétone pour enflammer
ses vapeurs au moyen du bidule à chalumeau et enfin….saint graal….allumer une
clope.
Après tant de cogitation, on l’a
savouré notre clope et on est rentré chez nous, avec le sentiment du devoir
accompli, en nous disant qu’on avait bien mérité un peu de repos. Newton était
d’accord.
Amies, amis, voisines, voisins,
inconnues,inconnus, singes hydrocéphales, singes hydrocéphales,
je ne dirais qu'une chose: attention. Oui attention, et plutôt même deux fois
qu'une, ATTENTION ATTENTION, voilà une bonne chose de faite.
Donc oui, attention. Aux incrédules qui ne sauraient manquer, puisqu'il semble qu'incrédule il doive toujours y avoir, aux forte têtes qui n'en feront qu'à la leur, je poserai cette simple question: combien d'entre vous irait spontanément défier en combat singulier un requin blanc? Même vous sentez comme un instinct vous criant que non, c'est pas la peine, franchement c'est ridicule ces histoires de vouloir se battre, le dialogue est la meilleure solution en cas de litige, se battre, se battre, mais vous n'avez donc que ce mot a la bouche, et l'amitié entre les espèces,vous en faites quoi, le respect de la différence? Voilà, confusément, vous sentez que ca n'est pas vraiment une bonne idée, que vous risquez de vous prendre ce que l'on appelle communément une branlée et risquez fortement de jouer au puzzle avec vos os. Et d'après vous, comment cela se faisse? L'expérience, l'expérience et encore l'expérience mes amis. Des légions de combat d'homme à requin blanc, poings contre nageoires, conclues à chaque fois par une décevante, mais avec honneur, défaite du bipède, ont permis a l'espèce humaine d'ajouter à sa mémoire atavique cette indispensable conclusion : le requin blanc est plus fort que toi mon ami.
Pour continuer cette belle avancée de l'espèce humaine, et ainsi apporter ma bien maigre contribution a la marche de l'Histoire (on se refait pas, j’aime le grand hasch), je vais essayer de vous guider/orienter/aviser par le résultat de ma nouvelle occupation du moment : le film de merde. Vous ne pourrez ainsi plus dire "je ne savais pas", tel le premier pékin lambda se sentant l'envie d'une soupe d'aileron de requin. Bref passons.
Bienvenue chez les ch'tis:
Global:
On braie 2 fois devant ce film: au bout de 10 minutes, quand on se rend compte
qu'il reste plus d'1h30 de "film", et de plaisir, quand on sort de la
salle, enfin libéré.
Reflexions philosophiques associées:
Ca y est, j ai la preuve que j ai été adopté. Si j'étais francais, j'aurai (sou)rit
au moins une fois.
Astèrix aux jeux opympiques:
Global:
Une oeuvre grandiose, un travail hallucinant au service d'une philosophie
audacieuse, téméraire même et parfaitement maitrisée: l'anti-humour.
Reflexions philosophiques associées:
Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain,
quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand
est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce
que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca
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Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain,
quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand
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Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain,
quand est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ? Putain, quand
est ce que ca finit ? Putain, quand est ce que ca finit ?
Cloverfield:
Global:
Kevin, tu ranges ce téléphone portable et tu prends la caméra que papa t'as
acheté!
Reflexions philosophiques associées:
Il est ou mon seau à vomis? Et pdt que j y pense, j'avais pas acheté des
dolipranes moi?
Next :
Global :
Un film avec Nicolas Cage.
Reflexions philosophiques associées:
Un film avec Nicolas Cage.
Ghost rider :
Global : Un film avec Nicolas Cage.
Reflexions philosophiques associées:
Un film avec Nicolas Cage.
Camping:
Global & Reflexions philosophiques
associées:
Sans commentaire.
Ah si : le bœuf, le ridicule, c’est pas
parce que c’est assumé comme tel que ca l’est moins.
Deja-Vu:
Global :
Denzel Washington porte bien la chemise ample.
Le rebondissement dans le rebondissement d’un rebondissement qu’on croit que
tout est perdu mais que en fait ca rebondit dans le rebondissement d’un
rebondissement qui rebondi et qu’à la fin le gentil gagne, étonnant non ?
Reflexions philosophiques associées :
A tant piller Dick, il doit avoir mal aux os du
bassin.
Hitman:
Global :
Honnètement, je m’attendais à un summun, un paroxysme. Et ben non. De la
série B, C, D …..Z mais qui se regarde sans bouder son plaisir. Ne rien en
attendre, en obtenir à peine plus. Agréable. J’avais pas commandé un grand coca
avec mon double-cheese ?
Reflexions philosophiques associées:
Faut pas pousser non plus hein…
Comme je dis souvent: on a les amis qu on mérite.
Pareil pour les films. J ai choisi cette collections de merde. Je ne m en
plaints pas.
Continuons dans notre découverte du south américain.
Aujourd'hui: le brésilien lambda et le foot.
Toute personne m'ayant parlé plus de 30 secondes de foot sait à quel point je n'ai rien à foutre de ce sport opposant 2 équipes de 11 lopettes courant derrière un ballon rond avec pour but officiel de le mettre au fond d'une épuisette géante, et pour but officieux de prendre des douches entres hommes. Tout sport télévisé me laisse d'une manière générale froid, je suis de ces connards qui pensent que le sport se pratique plutot qu'il ne se regarde. Je ne dédaigne pas à l'occasion le mater d'un œil voluteux, mais je n'ai jamais compris le principe même du fan, du supporter, du blaireau dont la vie et l'égo semblent se jouer à chaque match.
Partant de cet état de fait, la victoire de la France à la coupe du monde il y a qq années m'en touche une sans faire bouger l'autre, la finale perdue à la dernière coupe du monde ne m'en bouge aucune des 2, et le fait que la France qie battu 2 fois de suite le Brésil n'arrive même pas a mon cerveau.
Donc la lecon d 'aujourd'hui mes amis est très simple: comment se faire hair en 10 secondes d'un brésilien tout en s'amusant bcp.
Répéter après moi: "You know, I really don't care, and defeat Brazil is really commom for french team, isn't it".
Normalement, c'est bon, vous vous êtes fait un ami.
C 'est très facile.
Prenez une bonne grosse vingtaine d'heures de trajet (ne lésinez pas, il s'agit de ne pas être radin, sinon, ca a moins de gout), dont une bonne quinzaine d'avion. Il va s'en dire que pour une recette selon les règle, il s'agit de respecter le traditionnel "dormir c'est tricher".
Rajouter une belle lichette de soleil, de plage.
Ne rien manger.
Finir par un doigt de Caipirihno, mojito local à base de Cachaca.
A y est, vous êtes saoul....
Quand tu parles et que les mots qui sortent de ta bouche ne correspondent pas aux mouvements de tes lèvres, Tu M'intrigues.
Périodiquement, le cinéma me fait chier. Je bloque au visionnage, l’envie n’est plus là, la patience non plus.
Et périodiquement, je tombe sur de petites perles qui me donnent envie de me lever à la fin de la séance et d’applaudir, de faire mon Roberto Begnini, de me jeter au pied du réalisateur, à demi hilare, à demi ailleurs, rempli en tout cas.
Juno est de ceux là, de ceux qui, arrivé pourtant gonflé et d’humeur maussade, surprennent et font se dresser le chibre de l’intérêt et du plaisir en quelques images et dialogues, de ceux qu’on quitte avec un sourire niais, les yeux pétillants et le corps rempli et léger.
Il y a quelque temps, ailleurs, j’avais écrit que je ne pouvais décemment apprécier quelqu’un qui n’avait pas aimé, que dis je adoré, été proprement émerveillé par Punch Drunk love. Ceux qui n’ont pas aimé Juno sont juste des cons. Si si, je vous jure.
Lu dans le métro ce matin en essayant tant bien que mal que décoller mes nyeux:
"Nique le matin, me lève à 15h00".
Rebelle anonyme, je suis avec toi, j'aime ta prose et ton sens de l'économie!!