Moi je moi je je je moi moi!!!
De nouvelles aventures.
Après
schuss en suisse, schuss au styx, schuss au billard, schuss avec
Rémi-sheitan, schuss avec son pote sous lexomil (t'en fais pas mon
grand, ce fut un plaisir de pouvoir t'aider, de pouvoir être là pour
toi, je sais que toi aussi tu aurais été là si j'avais été aussi perdu
qu'un canard sans tête, c'est ça aussi les potes), un épisode un peu
plus posé (bon on peut le dire, bcp plus chiant en fait, mais personne
vous force à lire en même temps, et puis c'est comme dans toute série:
y'a forcément des épisodes moins bons, mais on les regarde quand même,
c'est ça d'être accro).
Donc,
voilà: ayant renoncé à conquérir le monde (qu'on ne se trompe pas, ce
ne fut pas par manque de capacité, c'est juste que je ne vois pas
l'intérêt d'être adulé par une bande de cons), j'ai décidé d'essayer
d'être maître de conférence. Maître de conférence... késako???? Déjà,
ça pète, y'a maître dedans (on ne change pas non plus comme ça tant
d'années de
conquête du monde... on se refait pas, hein), et personnellement, j'aime
bcp qu'on m'appelle maître, surtout les femmes en fait. Pour qui gratte
un peu, c'est tout de suite moins reluisant: maître de conférence,
c'est le politiquement correct d'esclave d'un professeur, un peu comme
technicien de surface pour homme/femme de ménage. Esclave jusqu'à
devenir soi même professeur avec ses propres esclaves... la réthorique
du maître et de l'esclave version universitaire en somme...
Je diverge, je diverge, ce qui fait bcp, et comme d'hab je m'éloigne.
Donc
pour devenir larbin universitaire (à ne confondre ni avec le larbin
inexistant aussi appelé stagiaire, ni avec le larbin masochiste,
communément dénommé thésard), il faut remplir un zouli dossier (pardon,
pleins de zoulis dossiers en 3 exemplaires chacun s'il vous
plaît) de 534378646876846549+84654 pages racontant sa vie, son
oeuvre... et surtout pourquoi qu'on est le meilleur pour ce poste de
larbin. Et là, c'est le drame: en guise de dossier (oui j'ai récupéré des dossiers de gens ayant présenté et obtenu leur poste depuis qq années),
ça s'apparente surtout à un concours de qui à la plus grosse. A la
lecture des ces chefs d'oeuvre de la littérature, il semble qu'une
occurrence de moins de 4-5 "moi" "je" par ligne soit discriminatoire et
illustre parfaitement le manque de motivation et de qualification du
candidat. Un esclave, mais qui en a une grosse, histoire de la sentir passer le jour où il a décidé de la mettre...
J'ai jamais aimé les concours de qui a la plus grosse.
Sûrement parce que je n'aurais jamais gagné.
Il n'empêche que je vais quand même la leur mettre... héhéhéhé